Cette abondance de chenilles pose aussi un problème de santé publique. Au troisième stade larvaire, la chenille porte sur son corps des poils urticants microscopiques très allergènes (un million par chenille) qu’elle libère dans l’air quand elle se sent agressée. Ces poils entraînent de violentes réactions chez l’homme et les animaux domestiques. De plus les poils restés dans les arbres restent urticants plusieurs années c’est pourquoi il est recommandé de ne pas approcher ou toucher les chenilles ni leur nid.
Pièges
L’objectif actuel n’est plus d’éradiquer cet insecte mais de maîtriser sa prolifération afin de protéger les arbres et la santé des hommes et des animaux. Pour ce faire, la municipalité organise chaque année une lutte massive à la fin de l’été en diffusant par voie aérienne ou terrestre un insecticide biologique, sans impact sur la santé de l’homme ni de la faune domestique et sauvage terrestre et aquatique. La municipalité a décidé cette année d’accroître la lutte à différentes époques du cycle de développement de la chenille en impliquant la population par des piégeages en zone semi-urbaine.
La commune met gracieusement à disposition des habitants des zones sensibles des pièges sur présentation d’un justificatif de domicile. Ce dispositif n’exclut pas de prendre des précautions afin d’éviter tout contact avec les chenilles à savoir, de ne pas sécher le linge dehors de mai à septembre, de laver soigneusement les légumes du jardin, ne pas laisser les enfants jouer à proximité d’un arbre atteint.
source: sudouest.fr